Vienne - Aménagement du cours Brillier

Les deux projets d’aménagement et de paysage pour la halte fluviale et pour le cours Brillier revendiquent des intentions excellentes :
- clarté et simplicité des interventions tant dans leur fonctionnalité que dans leur dessin, en particulier l’unité et la régularité des sols,
- qualité quotidienne du paysage,
- recherche d’unité entre les deux projets
En tant que viennois et futurs habitants du quai, nous approuvons pleinement ces aspects des deux programmes et les deux esquisses proposées, présentées lors de la réunion publique. Nous partageons aussi plusieurs des avis exprimés qui devraient conduire à améliorer les deux projets :
- renforcement de la centralité de Vienne et de ses commerces,
- meilleure ouverture vers le fleuve,
- fortes attentes quant à la sécurité et au confort des piétons et des cyclistes,
- et diverses précisions sur l’environnement et les plantations apportées dans un accord global semble-t-il avec le projet paysager.
Cependant, la présentation des deux projets se situe insuffisamment à une échelle plus globale, historiquement et spatialement. Or il ne s’agit pas que du paysage quotidien, il s’agit de refaire, pour quelques décennies, deux espaces publics majeurs d’une agglomération plurimillénaire, laquelle regroupe aujourd’hui 90 000habitants et occupe sur près de vingt-cinq kilomètres les deux rives d’un des plus grands fleuves français et européen.
Considérer cette dimension appelle quelques réflexions qui peuvent conduire à mieux justifier les projets, à les améliorer, à mieux les inscrire dans des actions d’ensemble, par exemple, concernant le cours Brillier :
ALLER VERS LE RHÔNE
LE COURS BRILLIER, UNE ENTRÉE DE LA VILLE ? OUI, MAIS AUSSI UN LIEU CENTRAL